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Texte de la QUESTION :
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M. Léonce Deprez demande à M. le ministre de la culture et de la communication s'il est satisfait du nom qui a été donné au « musée du Quai Branly » inauguré par le président de la République, M. Jacques Chirac, le mardi 20 juin 2006. S'agit-il, dans l'esprit du ministre, d'une appellation provisoire ou d'une appellation qui est destinée à changer ? Certains proposent de donner à ce musée le nom de l'actuel président de la République, qui est à l'origine de cette réalisation magnifique, à l'instar de ce qui s'était fait pour la Grande Bibliothèque François-Mitterrand. Ils suggèrent également d'appeler le musée d'Orsay, autre réalisation splendide, « musée Valéry Giscard d'Estaing ». Il souhaite connaître son opinion sur ce sujet.
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Texte de la REPONSE :
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L'honorable parlementaire fait part de son souhait de voir reconnaître le rôle décisif qu'ont joué les présidents Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac dans la réalisation des musées d'Orsay et du Quai Branly. Il suggère pour ce faire de donner leurs noms à ces établissements. Le nom officiel de ces musées, qui jouissent du statut d'établissement public administratif, est fixé avant tout par leurs décrets statutaires, dont les intitulés sont ici rappelés : pour le musée d'Orsay, le décret n° 2003-1300 du 26 décembre 2003 portant création de l'établissement public du musée d'Orsay ; pour le musée du Quai Branly, le décret n° 98-1191 du 23 décembre 1998 portant création de l'établissement public du musée du quai Branly. Un changement de nom ne pourrait donc être réalisé que par un texte réglementaire de même niveau. Ce choix d'une appellation toponymique s'inscrit par ailleurs dans une tradition désormais bien établie pour les établissements publics relevant du ministère de la culture et de la communication. Le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou ou la désignation du site Tolbiac de la Bibliothèque nationale de France sous le terme Bibliothèque nationale François-Mitterrand constituent des exceptions notables mais peu fréquentes à cette tradition. Il suffit de citer le musée du Louvre, le premier d'entre eux, portant le nom du palais qui lui a préexisté, pour se convaincre du poids de cette coutume. La désignation par le lieu, du fait de sa simplicité même, facilite enfin l'appropriation par le public de ces équipements splendides. Il semble d'ailleurs que le public se soit très rapidement familiarisé avec le nom du musée du quai Branly, qui a d'ores et déjà contribué à lui donner son identité et sa place dans la géographie des grands musées parisiens. Les noms donnés à ces fleurons de la culture française remplissent donc à l'heure actuelle leur fonction d'identification des musées de manière pleinement satisfaisante.
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