FICHE QUESTION
12ème législature
Question N° : 98989  de  Mme   Robin-Rodrigo Chantal ( Socialiste - Hautes-Pyrénées ) QE
Ministère interrogé :  affaires étrangères
Ministère attributaire :  affaires étrangères (et européennes)
Question publiée au JO le :  04/07/2006  page :  6917
Date de changement d'attribution :  18/05/2007
Rubrique :  politique extérieure
Tête d'analyse :  Somalie
Analyse :  communauté internationale. intervention. attitude de la France
Texte de la QUESTION : Les initiatives se sont multipliées dernièrement pour un règlement négocié de la crise somalienne après la prise de Mogadiscio par les miliciens des tribunaux islamiques face aux chefs de guerre, désormais sous la menace de sanctions de la part des voisins de la Somalie. Parmi les points centraux des discussions internationales figurent les questions épineuses d'un éventuel déploiement d'une force de maintien de la paix en Somalie (rejeté par les islamistes) et celle du renforcement des sanctions contre les chefs de guerre de l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme (ARPCT). Le Kenya, qui a déjà interdit l'accès à son territoire à ces chefs de guerre, veut convaincre les autres membres de l'IGAD de leur imposer des interdictions de voyager dans la région. Outre le Kenya, l'IGAD regroupe l'Ouganda, le Soudan, Djibouti, l'Éthiopie, l'Érythrée et le gouvernement de transition de Somalie, installé en 2004 avec le soutien actif de l'organisation mais qui n'a pu asseoir son autorité dans le pays ravagé par une guerre civile depuis 1991. Par ailleurs, les États-Unis, qui ont reconnu implicitement la semaine dernière l'échec de leur stratégie d'alliance avec les chefs de guerre pour tenter de freiner la progression des islamistes, ont annoncé lundi que le « Groupe de contact sur la Somalie » créé à leur initiative, se réunirait pour la première fois jeudi à New York. Mais à ce jour l'Union européenne et la France ont été plutôt discrets dans le dossier somalien. Aussi, Mme Chantal Robin-Rodrigo demande à M. le ministre des affaires étrangères de lui indiquer la position et les intentions du Gouvernement au sujet de ce dernier.
Texte de la REPONSE :
SOC 12 Midi-Pyrénées N