Texte de la QUESTION :
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Mme Geneviève Perrin-Gaillard attire l'attention de M. le ministre délégué à la famille sur le statut de la conseillère conjugale et familiale. Le conseil conjugal et familial constitue un vrai métier, mais qui n'est ni reconnu ni répertorié. Les personnes exerçant dans les services publics, pour la plupart au sein du conseil général, sont rémunérées en fonction de leur formation initiale (puéricultrice, sage-femme, infirmière,...), elles ne le sont pas en tant que conseillère conjugale et familiale. Cette profession, avec pour mission l'écoute de personnes seules, de couples, d'adolescents vivant des situations difficiles, parfois de violence, s'inscrit pleinement dans le cadre de la prévention et du soutien à la parentalité. Or la conseillère conjugale et familiale est contrainte d'exercer les compétences qu'elle a acquises sous couvert d'une autre profession, ou bien d'exercer à titre bénévole. L'expérience prouve que certaines personnes, notamment dans les milieux les plus modestes, acceptent d'être accompagnées par une conseillère conjugale et familiale alors qu'elles refusent catégoriquement de rencontrer un psychologue. Il s'agit donc d'un rôle spécifique joué par la conseillère. Leur mission consiste également à accompagner les personnes dans leurs démarches et à les orienter vers d'autres spécialistes si les problèmes abordés ne relèvent pas de sa compétence. Manifestement, des efforts sont nécessaires pour une meilleure reconnaissance sociale de la profession de conseillère conjugale et familiale, ainsi que pour leur accorder un véritable statut. En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer ses intentions en ce domaine.
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