Texte de la REPONSE :
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Le système du quotient familial a pour objet de proportionner l'impôt sur le revenu aux facultés contributives de chaque contribuable, celles-ci étant appréciées en fonction du nombre de personnes qui vivent du revenu du foyer. Pour cette raison, les personnes célibataires, divorcées ou veuves sans enfant à charge, ont normalement droit à une part de quotient familial et les couples mariés à deux parts. Il résulte, en effet, des dispositions de l'article 6-1 du code général des impôts que chaque contribuable est imposable à l'impôt sur le revenu, sur l'ensemble des revenus des membres du foyer fiscal c'est-à-dire tant en raison de ses bénéfices et revenus personnels que de ceux de ses enfants et des personnes considérées comme étant à sa charge au sens des articles 196 et 196 A bis du code précité. Toutefois, par dérogation à ce principe et conformément aux dispositions de l'article 6-4 du CGI, les époux font l'objet d'une imposition distincte lorsqu'ils sont mariés sous le régime de séparation de biens et ne vivent pas ensemble, mais également, quel que soit leur régime matrimonial, s'ils sont en instance de séparation de corps ou de divorce et ont été autorisés, en conséquence, à résider séparément ou si, en cas d'abandon du domicile conjugal par l'un des époux, ils disposent l'un et l'autre de revenus distincts.
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