FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 20839  de  M.   d'Ettore Gilles ( Union pour un Mouvement Populaire - Hérault ) QE
Ministère interrogé :  Éducation nationale
Ministère attributaire :  Éducation nationale
Question publiée au JO le :  15/04/2008  page :  3176
Réponse publiée au JO le :  23/09/2008  page :  8220
Rubrique :  enseignement maternel et primaire
Tête d'analyse :  programmes
Analyse :  mathématiques
Texte de la QUESTION : M. Gilles d'Ettore appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la réécriture des programmes de l'école élémentaire, et plus particulièrement sur l'enseignement des techniques opératoires en mathématiques. Les nouveaux programmes de l'école primaire qui seront soumis à consultation stipulent qu'en fin de cycle des apprentissages fondamentaux, soit à la fin du CE1, les élèves seront capables de diviser par 2 et par 5 des nombres inférieurs à 100, et d'utiliser les tables de multiplication par 3 et 4. Ces compétences viennent s'ajouter à celles requises dans les programmes précédents ; pourtant, les évaluations nationales, effectuées en début du cycle des approfondissements, montrent que trois élèves sur 10 ne sont pas capables d'utiliser les tables de multiplication par 2 et par 5 ; quant aux divisions, elles ne faisaient pas l'objet jusque-là d'évaluation à la fin du CE1. Compte tenu de la réduction de l'instruction obligatoire hebdomadaire qui passera de 26 à 24 heures et des nouvelles compétences devant être acquises en fin de cycle des apprentissages fondamentaux par les élèves, il lui demande quels moyens et outils pédagogiques il entend mettre en oeuvre afin d'assurer la réussite de ces nouvelles instructions.
Texte de la REPONSE : Afin d'améliorer les résultats scolaires des élèves, de nouveaux programmes d'enseignement pour l'école primaire entrent en vigueur à la rentrée 2008. Ces programmes, plus clairs et plus précis, ne constituent pas un alourdissement par rapport aux programmes précédents mais sont recentrés sur les connaissances fondamentales et sont exigeants en matière d'objectifs à atteindre. Ils proposent un équilibre entre les démarches d'investigation, les activités de recherches à faire mettre en oeuvre par les élèves et les connaissances à leur faire acquérir. Concernant les mathématiques, il s'agit de renforcer l'insuffisante maîtrise des techniques opératoires par les élèves tout en favorisant l'aisance dans la résolution des problèmes. Des progressions annuelles du CP au CM2 sont mises à la disposition des enseignants et l'horaire consacré aux mathématiques n'a pas été réduit par rapport à celui des programmes précédents. Afin d'évaluer les résultats scolaires des élèves, des protocoles nationaux d'évaluation en français et en mathématiques conçus en fonction des paliers du socle commun, en CE1 et en CM2, permettront de déterminer les acquis de chaque élève, les résultats en seront communiqués aux familles. L'évolution de ces résultats dans le temps permettra de mesurer avec précision les résultats de l'action de l'école. Afin d'aider au mieux les élèves repérés en difficulté, la création de la semaine scolaire de 24 heures permet d'instituer une aide de deux hebdomadaires pour chaque élève qui rencontre des difficultés heures dans ses apprentissages en français et en mathématiques. Le cas échéant, des stages de remise à niveau entre la fin du CM1 et l'entrée en 6e pourront être organisés pendant les vacances par des enseignants volontaires. Toutes ces mesures permettront à l'école primaire de lutter efficacement contre l'échec scolaire.
UMP 13 REP_PUB Languedoc-Roussillon O