FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 30153  de  Mme   Vautrin Catherine ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  Logement et ville
Ministère attributaire :  Logement et urbanisme
Question publiée au JO le :  09/09/2008  page :  7715
Réponse publiée au JO le :  06/04/2010  page :  4064
Date de changement d'attribution :  06/04/2010
Rubrique :  baux
Tête d'analyse :  baux d'habitation
Analyse :  résiliation. APL. réglementation
Texte de la QUESTION : Mme Catherine Vautrin attire l'attention de Mme la ministre du logement et de la ville sur les conditions dans lesquelles un locataire peut demander à la CAF d'arrêter le versement de ses APL pour cause de déménagement. Plus précisément, elle la remercie de bien vouloir lui indiquer si celui-ci est tenu de fournir à cette occasion à cet organisme la photocopie de la lettre de congé voire l'état des lieux de sortie et si les documents ainsi exigés lui paraissent suffisants pour garantir l'équilibre dans la relation entre bailleur et locataire.
Texte de la REPONSE : Lorsqu'il quitte définitivement son logement, le bénéficiaire d'une allocation de logement a l'obligation de signaler son changement de situation à la caisse d'allocations familiales (CAF). Celle-ci interrompt alors immédiatement le versement de l'aide. En effet, ce versement est subordonné à deux conditions cumulatives : l'occupation effective du logement au titre de la résidence principale, d'une part, l'existence d'un bail en cours de validité, d'autre part. Comme le droit est exclusivement ouvert au titre de la résidence principale, c'est au titre de son nouveau logement que l'allocataire pourra désormais prétendre à l'aide au logement. Les prestations indûment versées au titre de l'ancien logement avant que le changement de situation ne soit effectivement pris en compte font, le cas échéant, l'objet d'un recouvrement ultérieur. Aucun document, tel que la lettre de congé ou l'état des lieux, ne peut être ainsi exigé par la CAF pour interrompre le versement de l'aide dans la mesure où cela pourrait retarder l'ouverture du droit au titre de la nouvelle résidence principale. Plus généralement, dès lors que le logement précédent n'est plus occupé, les difficultés contractuelles qui peuvent intervenir entre le locataire et le bailleur jusqu'à la résiliation du bail ne relèvent pas de la compétence de la CAF.
UMP 13 REP_PUB Champagne-Ardenne O