DEBAT :
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DISPARITION D'UNE FRANÇAISE EN HONGRIE M. le président. La parole est à Mme Catherine
Vautrin, pour le groupe de l'Union pour un mouvement populaire. Mme
Catherine Vautrin. Ma question s'adresse à M. Alain Joyandet,
secrétaire d'État chargé de la coopération et de la francophonie, et je tiens à
y associer mes collègues députés rémois. Sans doute vous en souvenez-vous,
dans la nuit du 4 au 5 décembre dernier, une jeune étudiante de la Reims
Management School, Ophélie Bretnacher, disparaissait à Budapest. Depuis, sa
famille, son école, notre Gouvernement, ont épaulé les autorités hongroises pour
rechercher cette jeune fille. Force est de constater, un mois après, que nous
sommes dans l'impasse. Ses parents ont porté plainte contre X et nous
connaîtrons dans quelques jours la position du parquet hongrois sur les suites
qu'il entend donner à cette affaire. Ma question est toute simple : quelles
sont aujourd'hui les démarches de notre Gouvernement et celles de notre
représentation en Hongrie ? À travers cette question, c'est l'émotion d'une
famille, d'une école, de toute une ville, et de la représentation nationale tout
entière que je voudrais traduire. Je vous remercie des précisions que vous
pourrez nous donner. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et
NC.) M. Jean-François Copé. Très bien ! M. le
président. La parole est à M. Alain Joyandet, secrétaire d'État chargé
de la coopération et de la francophonie. M. Alain Joyandet,
secrétaire d'État chargé de la coopération et de la francophonie. La
disparition tragique d'Ophélie préoccupe, je le sais, non seulement sa famille,
mais toute la région et particulièrement la circonscription dont vous êtes
l'élue. Sitôt cette disparition connue, M. le Premier Ministre a demandé que
tout soit mis en oeuvre par notre représentation à Budapest pour aider la
famille. Le ministère des affaires étrangères a notamment mis à sa disposition
un service d'interprétariat. Des inspecteurs ont été envoyés en renfort et, en
accord avec Mme Alliot-Marie, des gendarmes de Strasbourg sont également sur
place pour renforcer l'enquête. Où en est-on ? D'abord, les vidéos de
l'endroit de la disparition ont été étudiées jusqu'à l'endroit où Ophélie a
disparu, c'est-à-dire jusqu'à ce fameux pont. Il semble qu'elle n'ait été ni
suivie, ni agressée. En accord avec les enquêteurs hongrois, nous avons décidé
de lancer des recherches dans le Danube, et ce depuis un certain nombre de
jours. Pour l'instant, hélas, cette recherche n'a rien donné. Le signalement
Interpol a été fait, pour le cas où un enlèvement aurait eu lieu. Des recherches
ont aussi été lancées dans l'entourage de la jeune fille. Vous le voyez, le
Gouvernement et notre représentation sur place ont fait tout ce qui est en leur
pouvoir pour que le sort d'Ophélie soit connu, afin d'apporter des réponses à sa
famille en proie, on s'en doute, à la plus vive inquiétude. (Applaudissements
sur les bancs du groupe UMP.)
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