FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 93530  de  M.   Morel-A-L'Huissier Pierre ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère ) QE
Ministère interrogé :  Alimentation, agriculture et pêche
Ministère attributaire :  Agriculture, alimentation, pêche, ruralité et aménagement du territoire
Question publiée au JO le :  16/11/2010  page :  12376
Réponse publiée au JO le :  11/01/2011  page :  160
Date de changement d'attribution :  14/11/2010
Rubrique :  retraites : généralités
Tête d'analyse :  pensions de réversion
Analyse :  conditions d'attribution
Texte de la QUESTION : M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur les demandes de pension de réversion. Il lui demande de bien vouloir lui préciser si les terres agricoles font partie des revenus immobiliers à déclarer et, le cas échéant, si les revenus de fermage de ces terres sont à mentionner ou s'il s'agit uniquement de leur valeur vénale.
Texte de la REPONSE : Dans le régime d'assurance vieillesse des personnes non salariées des professions agricoles, comme dans le régime général et les régimes alignés, la pension de réversion est attribuée sous conditions de ressources. Ces ressources sont appréciées selon les règles applicables pour l'attribution de l'allocation de solidarité aux personnes agées (ASPA). Ainsi, conformément aux dispositions de l'article R. 815-22 du code de la sécurité sociale, il est tenu compte notamment des revenus des biens mobiliers ou immobiliers. À cet effet, l'article R. 815-25 du même code définit les modalités d'appréciation de ces revenus et précise que les biens actuels mobiliers et immobiliers, et ceux dont le demandeur a fait donation à ses descendants au cours des cinq années précédant la demande, sont réputés lui procurer un revenu évalué à 3 % de leur valeur vénale fixée à la date de la demande, contradictoirement et, à défaut, à dire d'expert. Concernant les terres agricoles, comme pour tout bien immobilier, c'est l'évaluation forfaitaire de 3 % de leur valeur vénale qui est prise en compte. Cette évaluation forfaitaire, à laquelle il ne peut être dérogé, couvre par définition les revenus de fermage ou loyers réellement perçus, même si ceux-ci sont inférieurs. Cette règle repose notamment sur des principes d'harmonisation et de simplification des méthodes d'évaluation des ressources prises en compte dans tous les régimes pour l'octroi de prestations soumises à une condition de ressources. Toutefois, il convient de préciser qu'il n'est pas tenu compte, dans l'estimation des revenus de l'intéressé, de la valeur des locaux d'habitation occupés à titre de résidence principale, ainsi que de la valeur des bâtiments de l'exploitation agricole.
UMP 13 REP_PUB Languedoc-Roussillon O