Texte de la question

M. Arnaud Robinet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les drames de la route dont sont victimes les motocyclistes. Et pour cause, sur 848 personnes qui ont perdu la vie en deux-roues motorisés, 650 font partie de cette catégorie de conducteurs. Aussi, même si l'on ne peut que se réjouir de la baisse de ces chiffres ces dernières années (110 motards ont été sauvés en 2012), notamment grâce à la politique menée par les pouvoirs publics depuis deux décennies, un décès sur la route est un décès de trop. Il est donc primordial que l'État continue de s'engager dans ce combat par des actions fortes et volontaristes. La campagne de prévention nationale télévisée et Internet lancée le 21 avril, reconduisant celle de mai 2012 «À moto, le plus grand danger, c'est de penser qu'il n'y en a pas», s'inscrit en ce sens. Pour autant, une campagne de communication contre les dangers de la route ne saurait se suffire à elle-même. Elle doit s'accompagner sur le terrain, d'une véritable mobilisation de la part de l'ensemble des pouvoirs publics. Non seulement pour accompagner les usagers de la route sur la voie de la responsabilisation, mais également pour sévir en cas d'infractions. Aussi, il souhaiterait l'interroger sur la politique de terrain que le Gouvernement conduira sur les routes de France dans les prochains mois pour faire avancer le combat contre «l'accidentalité moto», et plus largement contre «l'accidentalité routière».