14ème législature

Question N° 48295
de M. Jean-Luc Moudenc (Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Garonne )
Question écrite
Ministère interrogé > Économie et finances
Ministère attributaire > Finances et comptes publics

Rubrique > impôts et taxes

Tête d'analyse > taxe sur les logements vacants

Analyse > assujettissement. réglementation.

Question publiée au JO le : 28/01/2014 page : 777
Date de changement d'attribution: 03/04/2014
Question retirée le: 15/04/2014 (fin de mandat)

Texte de la question

M. Jean-Luc Moudenc attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur l'application excessive de la taxe sur les logements vacants lorsque ceux-ci sont inhabitables en l'état, et ne pourraient l'être qu'au prix d'importants travaux que ne peuvent financer les propriétaires. La décision du Conseil constitutionnel du 29 décembre 2012 n° 2012-662 DC (loi de finances pour 2013, relative aux logements vacants, article 16, paragraphe 136) subordonne l'approbation de la loi de finances à 3 conditions nommées 136, 137 et 138. La condition 136 est très précise : "Considérant, en premier lieu, que ne sauraient être assujettis à cette taxe des logements qui ne pourraient être rendus habitables qu'au prix de travaux importants et dont la charge incomberait nécessairement à leur détenteur". Or le code général des impôts, section III, article 232, mentionne seulement : " la taxe n'est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable " et ne mentionne pas précisément les circonstances précises données par le Conseil constitutionnel et pouvant servir de base à tout contribuable dans cette situation. Aussi, il lui demande si les conditions voulues et encadrées par le Conseil constitutionnel pourraient figurer dans le code général des impôts.

Texte de la réponse