Rubrique > commerce et artisanat
Tête d'analyse > esthéticiens
Analyse > champ d'application. ongles artificiels. réglementation.
Mme Sandrine Doucet attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire sur la formation des prothésistes ongulaires, qui ne répond pas actuellement aux exigences de qualifications d'esthéticien. De nombreux centres de formation offrent aujourd'hui une possibilité de formation de courte durée pour l'activité de pose d'ongles. Ces formations ont une durée pouvant aller de trois jours à un mois et aucun niveau d'étude ou de diplôme obligatoire n'est requis pour être admis. Afin d'assurer une meilleure prévention des risques de pathologies suite à l'intervention de professionnels non qualifiés et un respect rigoureux de la sécurité des clients, il serait opportun de soumettre cette activité à des critères de qualifications du niveau d'un certificat de qualification professionnelle avec le prérequis d'un certificat d'aptitude professionnelle. Par ailleurs, l'activité de pose d'ongles artificiels pourrait être soumise à l'art. 16 de la loi du 5 juillet 1996 selon lequel seules les personnes qualifiées professionnellement peuvent appliquer des soins esthétiques à la personne incluant « une manœuvre externe superficielle (...) dans un but exclusivement esthétique ou de confort », telles que la prothésie ongulaire, la pose de faux-cils et le maquillage permanent. Ainsi, elle souhaite connaître les perspectives d'évolution envisagées pour consolider la formation des prothésistes ongulaires.