15ème législature

Question N° 1028
de Mme Sophie Panonacle (La République en Marche - Gironde )
Question au gouvernement
Ministère interrogé > Égalité femmes hommes
Ministère attributaire > Égalité femmes hommes

Rubrique > égalité des sexes et parité

Titre > égalité entre les femmes et les hommes

Question publiée au JO le : 21/06/2018
Réponse publiée au JO le : 21/06/2018 page : 6505

Texte de la question

Texte de la réponse

ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES


M. le président. La parole est à Mme Sophie Panonacle, pour le groupe La République en marche.

Mme Sophie Panonacle. Madame la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, nous célébrons cette semaine l'an I de la quinzième législature de la Ve République. L'occasion pour chacune et chacun d'entre nous, de dresser un premier bilan, de rendre des comptes.

J'aimerais ainsi m'attarder sur une cause que nous portons depuis la naissance même de La République en marche, un combat que nous menons dans toutes les mesures que nous mettons en route pour transformer notre pays, un combat pour lequel notre exigence reste intacte et notre ambition totale : l'égalité entre les femmes et les hommes.

Ce combat est le mien ; ce combat, chers collègues, est le vôtre ; ce combat, nous le partageons. Notre délégation, présidée par Marie-Pierre Rixain, s'est saisie dès sa mise en place de cette question, ô combien importante pour notre nation, de l'égalité entre les femmes et les hommes, et de celle, ô combien sensible pour notre société, des violences sexuelles et sexistes.

Le Tour de France de l'égalité a été, dans nos territoires, l'occasion de multiplier les réunions citoyennes pour écouter et mieux répondre aux attentes des femmes en souffrance. La loi visant à renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexistes permettra à davantage de victimes d'être mieux entendues et de faire condamner plus sévèrement les auteurs coupables de ces actes odieux, qui détruisent celles et ceux qui les subissent. Cette loi est un grand pas en direction de la reconnaissance du droit et du respect des femmes et des hommes. Vous avez, Madame la secrétaire d'État, aux côtés de la garde des sceaux, largement contribué à cette avancée.

Je souhaite souligner l'adoption récente des dispositions visant à atteindre enfin l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Je tiens à saluer l'engagement de Mme Muriel Pénicaud, ministre du travail. Je souhaite vous rappeler notre détermination à vos côtés, ainsi qu'aux côtés du Président de la République.

Aujourd'hui, pouvez-vous, madame la secrétaire d'État, nous confirmer l'engagement indéfectible du Gouvernement dans ce vaste chantier inachevé de l'égalité entre les femmes et les hommes ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM.)

M. le président. La parole est à Mme la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes.

Mme Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes. Madame la députée, l'égalité, comme vous l'avez très bien souligné, il ne faut pas l'attendre : il faut l'exiger. Je salue donc la première année d'action de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale et de l'ensemble des députés de la majorité et de l'opposition mobilisés pour l'égalité femmes-hommes.

Elle est la grande cause du quinquennat : cela signifie que nous devons la faire progresser partout, tout le temps, dans tous les domaines. Après le Tour de France de l'égalité, le grand plan de lutte contre les violences présenté par le Président de la République et le comité interministériel piloté par le Premier ministre ont proposé plus de soixante-dix mesures.

La grande cause du quinquennat se manifeste dans la loi contre les violences sexistes et sexuelles que je porte avec Nicole Belloubet ; dans la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel avec Muriel Pénicaud ; par la concrétisation des consultations avec les partenaires sociaux pour enfin rattraper les écarts de salaires qui perdurent depuis trop longtemps entre les femmes et les hommes ; dans les actions pour l'égalité filles-garçons et la laïcité à l'école avec Jean-Michel Blanquer ; dans le plan de lutte contre les violences sexuelles dans la fonction publique avec Olivier Dussopt, dans l'enseignement supérieur avec Frédérique Vidal, dans les armées avec Florence Parly, dans le cadre de la fondation pour l'accès des femmes aux métiers du numérique avec Mounir Mahjoubi, dans le soutien aux femmes dans les arts et les sports avec Françoise Nyssen et Laura Flessel, dans la task force pour l'égalité femmes-hommes en partenariat avec le Forum économique mondial, coprésidée avec Bruno Le Maire et Muriel Pénicaud, dans l'accès au logement, à la santé, dans le congé maternité pour toutes et grâce au volontarisme de Gérard Collomb et de Jacqueline Gourault pour protéger toutes les femmes du harcèlement de rue. C'est aussi un budget sensible au genre, d'un montant de 420 millions d'euros, le plus haut historiquement, porté avec Gérald Darmanin.

L'égalité femmes-hommes, c'est un combat culturel et de terrain, avec une campagne à plus de 4 millions d'euros, et une diplomatie féministe portée à l'ONU avec Jean-Yves Le Drian. La grande cause du quinquennat, c'est permettre à chaque femme, des banlieues aux exploitations agricoles en passant par les outre-mer, de prendre en main son propre destin en étant libérée de toute agression, de toute assignation, de tout stéréotype – bref, de s'émanciper pleinement. (Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et MODEM.)