15ème législature

Question N° 31298
de Mme Séverine Gipson (La République en Marche - Eure )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > santé

Titre > Impact psychologique de la crise sur les Français

Question publiée au JO le : 21/07/2020 page : 4947
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Date de renouvellement: 01/12/2020
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Séverine Gipson attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'impact psychologique de la crise sanitaire sur les Français. En effet, l'épidémie de coronavirus a eu des conséquences négatives sur la santé mentale de nombreux Français : épuisement, tristesse, isolement, stress, traumatisme, deuil, troubles sévères ou dépression, de nombreux citoyens dépourvus de pathologies en ont développé certaines lors de cette crise. En raison de la vague de nouveaux patients et des difficultés de prise en charge, les différents personnels psychiatriques ont fait et font aujourd'hui face à de nombreuses difficultés. Selon le Journal du dimanche, 70 % des personnes ayant appelé la plateforme CovidÉcoute n'avaient jamais consulté de psychologues ou de psychiatres avant cette période épidémique, et 26,5 % des individus interrogés dans une étude portant sur 3 763 personnes déclarent un niveau de dépression pathologique. La prise en charge de ces nombreux nouveaux patients est difficile dans certains territoires marqués par les inégalités sociales ou encore la désertification médicale. C'est le cas dans la première circonscription de l'Eure, département à faible démographie médicale. Il semble donc primordial de permettre à ces individus d'être accompagnés comme il se doit, et de donner les moyens nécessaires aux professionnels afin de lutter contre cette vague psychiatrique. Elle lui demande donc quelles mesures il entend prendre afin d'accompagner les individus souffrant de ces pathologies et de permettre aux professionnels psychiatriques de pouvoir agir contre cette anxiété qui a émergé durant la crise sanitaire.

Texte de la réponse