15ème législature

Question N° 35189
de Mme Brigitte Kuster (Les Républicains - Paris )
Question écrite
Ministère interrogé > Solidarités et santé
Ministère attributaire > Santé et prévention

Rubrique > interruption volontaire de grossesse

Titre > Information et sensibilisation sur les IVG

Question publiée au JO le : 22/12/2020 page : 9406
Date de changement d'attribution: 21/05/2022
Question retirée le: 21/06/2022 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Brigitte Kuster interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur les interruptions volontaires de grossesse réalisées en France. En effet, tous les ans ce sont en moyenne plus de 200 000 IVG qui sont pratiquées dans le pays. En septembre 2020, la DRESS a publié une étude indiquant même le nombre record de 232 000 IVG pratiquées, soit le taux de recours le plus élevé depuis 30 ans. Le taux moyen d'IVG par femme dépasse ainsi 0,5. S'il n'est pas question de remettre en cause le droit de chaque femme de mener sa grossesse jusqu'à son terme ou de l'interrompre, des interrogations peuvent survenir sur les moyens d'information sur la contraception à disposition des femmes et des hommes et sur l'accès à celle-ci. De même, ces chiffres conduisent à s'interroger sur l'opportunité de favoriser l'accès à une contraception pour toutes les femmes, alors que certaines pilules contraceptives restent par exemple non remboursées par la sécurité sociale. Ainsi, elle souhaite savoir du ministre quelle est son analyse sur le phénomène d'accroissement du nombre d'IVG pratiquées en France. De plus, elle l'interroge sur sa volonté de généraliser la prise en charge par la sécurité sociale à l'ensemble des pilules contraceptives pouvant être prescrites aux femmes. Enfin, elle aimerait connaître son intention sur la mise en place d'une campagne d'information et de sensibilisation à destination des jeunes femmes et hommes sur l'importance de la contraception et les conséquences que peuvent avoir des rapports non protégés, tant en matière de grossesses non désirées que d'infections sexuellement transmissibles.

Texte de la réponse