Rubrique > enseignement secondaire
Titre > Sur le plan de lutte contre les violences scolaires
M. Bruno Bilde interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le plan de lutte contre les violences scolaires. Le 9 novembre 2018, un jeune de 16 ans a frappé et tenté d'étrangler son professeur de mathématiques dans un lycée professionnel de Bezons dans le Val-d'Oise. Le seul tort de l'enseignant était de vouloir donner son cours dans le calme. Quelques semaines plus tôt, sur les réseaux sociaux, les Français pouvaient regarder médusés la vidéo de l'agression d'une enseignante d'un lycée de Créteil par l'un de ses élèves qui lui braquait une arme factice sur la tempe sous les rires et les commentaires amusés de ses camarades de classe. Cet épisode choquant et révoltant a généré un électrochoc au sein de la communauté enseignante qui a décidé de rompre le silence avec la campagne « pas de vague » pour témoigner des réalités violentes qui gangrènent leur quotidien. En effet, chaque jour, 442 incidents graves sont recensés dans les collèges et les lycées français. De trop nombreux établissements scolaires ne sont plus des sanctuaires de la République mais des zones d'ensauvagement où règnent la loi du plus fort et le communautarisme musulman comme le relevait dernièrement une note des services de renseignement. Afin de répondre au ras-le-bol et aux angoisses des enseignants, M. le ministre a annoncé un plan de lutte contre les violences scolaires qui se fait toujours attendre. L'expérience enseigne que les plans de communication germent toujours après les chocs médiatiques mais fanent rapidement après le départ des caméras et des micros, une fois l'émotion estompée. En 2006, le ministre de l'éducation de l'époque, M. Gilles de Robien, avait présenté un plan national de lutte contre les violences en milieu scolaire à la suite d'une agression au couteau d'un professeur d'arts plastiques dans un lycée professionnel d'Étampes en Essonne. Pour quels résultats ? Depuis 12 ans, la situation s'est considérablement dégradée et l'insécurité a explosé dans les collèges et lycées. À trop vouloir cultiver les différences de chacun, à préférer le « vivre-ensemble » au « vivre en France » et à renoncer à assimiler les élèves issus de l'immigration dans le creuset républicain, nous avons aujourd'hui des jeunes en rupture totale avec la République qui applaudissent les terroristes islamistes, insultent la liberté d'expression et rejettent la laïcité. C'est la responsabilité de M. le ministre et l'échec partagé des dernières majorités laxistes. Après la cacophonie gouvernementale sur la présence de policiers dans les établissements scolaires, il lui demande quelles sont les mesures qu'il compte mettre en œuvre pour éradiquer définitivement la violence dans les écoles.
PLAN DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SCOLAIRES