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Texte de la QUESTION :
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M Claude Germon attire l'attention de M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur le probleme des carences francaises en matiere de transplantation renale. La France est aujourd'hui dans les derniers rangs en Europe pour le nombre de greffes realisees par million d'habitants, alors qu'elle etait la premiere a s'engager dans cette voie, il y a vingt-cinq ans. Plus de 2 900 malades sont inscrits sur la liste d'attente des demandeurs de rein ; or 1 157 greffes seulement ont ete pratiquees en 1985, grace au devouement exceptionnel des equipes de prelevement et de transplantation. Si le nombre de transplantations a double ces dernieres annees, c'est toujours avec pratiquement les memes effectifs medicaux et paramedicaux. Ces equipes reduites, debordees, doivent a la fois effectuer les nouvelles greffes et suivre regulierement les anciennes, d'ou un surcroit de travail permanent qui n'est pas sans risque pour les malades. Il lui demande en consequence ce qu'il compte faire pour pallier cette penurie de personnel, procurer concretement des structures propres pour le prelevement et la transplantation et donner les moyens en hommes et en materiel dont les equipes ont un besoin urgent. Il lui demande aussi s'il ne serait pas necessaire de mieux informer l'opinion publique des dons d'organe.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Avec une incidence de trente greffes renales par million d'habitants en 1987, la France se situe avant le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas, et l'Espagne. Elle reste certes depassee en particulier par les pays scandinaves, mais ceux-ci utilisent de maniere systematique les greffons preleves sur donneurs vivants apparentes, alors que les praticiens francais sont reserves sur le recours a des donneurs vivants qui pose des problemes specifiques. Les dernieres statistiques issues de l'European Dialysis and Transplant Association demontrent que le programme de developpement des greffes, defini par la circulaire du 14 mars 1986, qui a permis un renforcement et une structuration des equipes, s'est accompagne de resultats sur le terrain. L'effort de prelevements et de greffes doit encore etre soutenu par une meilleure information de l'opinion publique dans ce domaine, information a laquelle les medias font actuellement une tres large place, particulierement depuis la troisieme conference des ministres europeens de la sante qui s'est tenue a Paris en novembre 1987.
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