Rubrique :
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Chimie
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Tête d'analyse :
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Entreprises : Haute-Garonne
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Analyse :
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Toulouse. AZF Grande Paroisse. emploi et activite
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Texte de la QUESTION :
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M Robert Loidi appelle l'attention de M le ministre de l'industrie et de l'amenagement du territoire sur la situation de l'usine AZF Grande-Paroisse de Toulouse. Selon le comite d'entreprise, vingt-quatre licenciements seront envisages des debut septembre. Or les syndicats et la direction ont signe, en novembre 1987, un protocole d'accord prevoyant que les suppressions d'emplois necessaires seraient realisees dans le cadre de la procedure FNE Il signale que le groupe nationalise CDF Chimie, repreneur d'AZF Grande-Paroisse, a recu pour se moderniser 5 milliards de francs de l'Etat et que cette annee la SCGP (dont depend l'unite de Toulouse) a fait un benefice de 1 milliard de francs. En consequence, il lui demande d'intervenir aupres de la direction de l'entreprise pour faire accelerer le processus de diversification de la plate-forme de Toulouse vers la chimie fine, les derives chlores etant susceptibles d'etre une production d'avenir. Il lui demande enfin d'intervenir pour qu'il n'y ait aucun licenciement sec et pour que soient respectes les accords passes avec les syndicats laissant ainsi aller le plan social jusqu'au terme prevu, soit fin 1989.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - L'usine de Toulouse est un etablissement de la societe chimique de la Grande-Paroisse, filiale du groupe Orkem (ex-CDF Chimie). Des investissements considerables ont ete realises sur le site au cours des dernieres annees (700 MF de 1982 a 1986) notamment pour la production d'uree, d'ammoniac, d'ammonitrates, de derives chlores et d'utilites. Meme si un benefice de 75 MF sur le premier semestre 1988 a ete annonce, la situation de la societe Grande-Paroisse reste a moyen terme liee a une amelioration de la productivite, par une reduction des couts variables (acces aux matieres premieres) mais aussi des couts fixes, condition du maintien de la competitivite face a la concurrence internationale. En ce qui concerne les couts fixes de l'etablissement de Toulouse, des investissements importants d'un montant de 27 MF ont ete decides. Ils seront accompagnes de reductions d'effectifs dont le nombre initialement prevu de soixante-dix-huit emplois a pu etre ramene a vingt-deux. Selon la direction generale de la Grande-Paroisse, le protocole d'accord signe a Toulouse le 10 decembre 1987 ne stipulait pas que les suppressions d'emplois correspondantes ne seraient realisees que dans le cadre de procedures FNE La possibilite de developper sur le site des produits nouveaux dans le domaine de la chimie fine, en particulier des derives chlores, doit naturellement etre examinee. Il faut toutefois rappeler que l'incidence de ce type de fabrications ne serait de toute facon que marginale en termes d'emplois pour l'etablissement de Toulouse.
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