Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Sur ce sujet sensible de l'emploi eventuel de la somatotropine bovine, le ministre de l'agriculture et de la foret tient a preciser l'information evoquee par l'honorable parlementaire. Meme s'il est raisonnablement previsible que la Food and Drug Administration s'oriente vers une position favorable a l'emploi de la somatotropine bovine chez les vaches laitieres, il n'est pas tout a fait exact d'assimiler la publication d'un article dans la revue scientifique « Nature » sous la signature de membres de cette administration a une prise de position de leurs autorites de tutelle. Il n'en demeure pas moins que le tres haut niveau de cette revue scientifique internationalement reconnue confere a son contenu un caractere de reference difficilement contestable. S'il est comprehensible que des consommateurs puissent redouter l'utilisation de produits qu'ils ne connaissent pas, il apparait que les detracteurs de l'emploi de la somatotropine en elevage laitier, dont ils redoutent les effets socio-economiques, n'hesitent pas a brandir la menace que constituerait ce produit pour la sante publique en dehors de toute realite objective, le produit n'ayant aucune activite chez l'homme ainsi que le confirment les auteurs de la publication evoquee par l'honorable parlementaire. En tout etat de cause, le ministre de l'agriculture et de la foret rappelle que l'autorisation eventuelle de l'emploi de la somatotropine bovine en elevage laitier ne peut proceder que de l'evaluation exhaustive de ses avantages et de ses inconvenients. Cependant, si des garanties objectives peuvent etre donnees sur la totale innocuite du produit pour l'homme et bien que les investigations de caractere scientifique concernant ce produit arrivent a leur terme, il n'est pas possible de prejuger encore la decision qui sera prise quant a l'emploi du produit concerne qui suppose un consensus au niveau europeen, lequel n'est pas encore etabli.
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