FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 4014  de  M.   Chouat Didier ( Socialiste - Côtes-d'Armor ) QE
Ministère interrogé :  agriculture et forêt
Ministère attributaire :  agriculture et forêt
Question publiée au JO le :  17/10/1988  page :  2846
Réponse publiée au JO le :  27/02/1989  page :  960
Rubrique :  Elevage
Tête d'analyse :  Lapins
Analyse :  Lapins angora. production statistiques
Texte de la QUESTION : M Didier Chouat appelle l'attention de M le ministre de l'agriculture et de la foret sur la situation des eleveurs de lapins angora. Il lui demande s'il dispose d'indications chiffrees concernant la production, la commercialisation et le commerce exterieur pour cette activite.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Les fluctuations des cours mondiaux, influences tres largement par la mode qui regit la demande, se repercutent directement sur les offres de prix a la production du poil de lapin angora epile en France. Ainsi, les cours eleves (800 francs par kilogramme) parfois atteints ont fait esperer de substantiels revenus. Cela a suscite bon nombre d'installations quelquefois en monoproduction, bien souvent hors de la region traditionnelle d'elevage. Il s'en est suivi une augmentation de la production qui, de 90 tonnes en 1983, a atteint 200 tonnes en 1987. Or, depuis 1987, la demande de ces poils s'est rarefiee, les echanges ont ete limites, la valeur en douane des importations s'est stabilisee aux alentours de 250 francs par kilogramme. Ce marche cyclique etant uniquement regule par le rapport de l'offre a la demande, les eleveurs et une Sica stockaient traditionnellement le poil en periode defavorable pour le ceder quand les cours reprenaient. Face a cette crise, les pouvoirs publics ont cependant decide d'intervenir pour ameliorer la situation de l'organisme de stockage. Ils etudient aussi une possibilite de certification du poil epile, afin de le preserver de la concurrence de poils de moins bonne qualite. Cela permettrait a l'avenir d'envisager un courant d'utilisation plus regulier du poil angora francais. Par ailleurs, des eleveurs se sont regroupes pour ecouler en circuits courts une part de leur production. De telles initiatives, susceptibles d'engager la filiere dans des circuits de commercialisation valorisant les productions francaises ne peuvent que retenir l'attention des pouvoirs publics.
SOC 9 REP_PUB Bretagne O