Texte de la QUESTION :
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L'abaissement dans des proportions substantielles du taux de l'impot frappant les societes de capitaux (impot sur les benefices non distribues des societes passibles de l'IS) et l'acceleration de cette evolution souhaitee par le Gouvernement n'est pas sans consequences pour les exploitants agricoles. M Claude Birraux attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'economie, des finances et du budget, sur le fait que cette reforme excluant les entreprises individuelles et les societes de personnes, qui constituent la quasi-totalite du maillage economique dans le milieu rural, un certain nombre d'exploitants se precipite vers des formules societaires dans le seul but de soustraitre au prelevement social la partie du revenu qui sert a financer le capital des exploitations. Il lui demande si un amenagement global de l'imposition des entreprises passibles de l'impot sur le revenu n'est pas devenu necessaire. Il consisterait a taxer normalement la partie du benefice consommee ou epargnee hors de l'exploitation, mais a traiter de facon specifique la partie reinvestie par un mecanisme de deduction instaurant un gain fiscal definitif et non un simple avantage de tresorerie, ce qui permettrait aux exploitations la reconstitution de fonds propres.
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