Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Au 31 decembre 1991, CIT-Alcatel comptait 12 120 salaries. L'ensemble des restructurations en cours concerne 750 postes de la facon suivante : un plan social qui prevoit la suppression de 450 postes, pour l'essentiel a Cherbourg et a Montargis ; deux cessions d'activite a Montargis et a Lannion ; pour cette derniere, il s'agit en fait d'une creation de filiale commune entre CIT-Alcatel et la SAFT. Le site d'Amilly, pres de Montargis, est specialise dans le domaine des transmissions, specialite qu'il partage au sein d'Alcatel avec les centres de Lannion et Ormes pres d'Orleans. Pendant une periode, CIT-Alcatel a pu conserver trois sites industriels en fragmentant sa production ; cela n'est plus possible actuellement, dans un nouveau contexte qui exige, pour rester dans la competition, des gains de productivite de l'ordre de 8 a 10 p 100 par an ainsi que des investissements tres lourds. Aussi, il a ete annonce la fermeture du site d'Amilly qui compte 300 salaries. Le plan mis en place est le suivant : l'essaimage d'une partie de l'activite vers un sous-traitant de l'electronique, avec le maintien par CIT-Alcatel du volume de l'activite pendant trois ans ; 175 emplois seront ainsi maintenus ; un plan social, comprenant 18 FNE, des transferts d'emplois vers Lannion, et des aides au reclassement et a la formation. Un rapprochement entre la cellule de gestion de ce plan mise en place par CIT-Alcatel, societe de droit prive, et les autorites locales apparait essentiel, afin que les efforts qui pourront etre faits en commun puissent deboucher sur un maintien des emplois dans la region.
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