Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Les contraintes d'ordre economique et budgetaire auxquelles se trouvent confrontes les pouvoirs publics ont impose, des 1992, une reduction des subventions allouees aux centres collectifs nationaux de formation professionnelle. C'est pourquoi le montant de la subvention allouee sur les credits non deconcentres du chapitre 43-71, article 30, du ministere du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle a l'Association nationale pour la formation et la promotion professionnelle dans l'industrie et le commerce de la chaussure et des cuirs et peaux (AFPIC) - a l'assemblee generale de laquelle siege l'honorable parlementaire - a enregistre en 1992 une diminution de 2,84 millions de francs par rapport a 1991, pour s'etablir a 26 millions de francs. Toutefois, compte tenu de la vocation affirmee de l'AFPIC en matiere de formation professionnelle des adultes, il est prevu de maintenir au niveau de 1992 le montant de la subvention 1993 (soit 26 millions de francs). La diminution des credits affectes a cette ligne budgetaire, qui n'a touche l'AFPIC qu'en 1992, doit etre estimee au regard des sensibles progressions des credits deconcentres consacres a la formation professionnelle sur des programmes a pilotage local, qui sont certainement de nature a ameliorer l'offre et la demande d'emploi et de formation. On peut d'ailleurs observer que l'AFPIC s'est desormais donne, en consequence, comme priorite de renforcer son autonomie en diversifiant ses sources de financement et en redeployant ses prestations. Concernant le tissu industriel de la France pour lequel les efforts deployes par les professions pour les moderniser et s'adapter ont un caractere vital, il convient de souligner que ceux-ci justifient l'appui important que leur apportent les pouvoirs publics, en particulier grace aux actions en matiere d'emploi et de formation liees a l'evolution de la situation economique et aux necessites du reclassement prioritaire des demandeurs d'emploi le plus durement touches.
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