Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Le garde des sceaux, ministre de la justice, a l'honneur de porter a la connaissance de l'honorable parlementaire qu'aucun trafic d'organes humains n'a ete a ce jour denonce aux parquets. Toutefois, afin que de tels faits, s'ils se produisaient, puissent etre specifiquement reprimes par la loi penale, le Gouvernement, dans le cadre d'un projet de loi sur le corps humain, actuellement prepare par la chancellerie, proposera au Parlement, lors de la prochaine session de printemps, l'adoption de dispositions tendant a incriminer le trafic d'organes humains. Ce projet affirmera par ailleurs avec nettete le principe fondamental de non patrimonialite et son corollaire, le principe de non commercialite du corps humain.
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