Texte de la QUESTION :
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M Henri Cuq fait observer a M le ministre des affaires sociales et de l'integration que sa decision de ne plus financer en 1992 les activites d'accueil telephonique menees par l'association Adato (association departementale d'aide aux toxicomanes), dont le siege social est a Versailles (Yvelines), remet en cause un service qui, en trois ans, a demontre son utilite et son efficacite. Il lui rappelle que le service telephonique « Allo parents adolescents », cree en avril 1988, a pour objet d'aider les adolescents en crise ou en conflit avec leur entourage, par une ecoute, un soutien psychologique ou une orientation vers des services competents. De plus, il aide les parents en difficulte dans leur relation avec leur enfant, en facilitant : la clarification des problemes familiaux ; les demarches a entreprendre en cas de fugue, de tentative de suicide, d'anorexie, etc. ; l'acces a l'information (drogue, sida) ; il aide egalement les toxicomanes a formuler leur demande de soins. Ce desengagement hypotheque donc la survie de ce service telephonique qui avait trouve un financement equilibre avec ses differents partenaires (caisse primaire d'assurance maladie, conseil general, Etat) et dont la particularite reside dans la connaissance du terrain et la capacite a utiliser les services existants. Aussi, compte tenu du faible investissement de l'Etat au regard des resultats escomptes et de l'importance du maintien de ce service departemental qui est un exemple pour d'autres departements, il lui demande s'il ne serait pas souhaitable d'envisager l'annulation d'une telle decision.
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