Texte de la QUESTION :
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M Georges Hage attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'education nationale, sur les conditions dans lesquelles s'effectue la traduction salariale des promotions dues aux enseignants. Il lui cite le cas, parmi beaucoup d'autres, d'un professeur de l'academie de Creteil, qui, promu du 3e au 4e echelon a compter du 1er septembre 1990, n'a toujours pas percu, au debut de l'annee scolaire 1991-1992, son nouveau salaire ! Ainsi, promotion, si terme a encore une signification, et revalorisation ne pourraient avoir de traduction financiere immediate ? Ayant note avec beaucoup d'interet la multiplication des declarations sur la modernisation de l'administration, il s'etonne que de telles intentions se mettent en place au detriment des personnels et de leurs conditions de vie et il s'interroge sur les finalites de l'informatisation, qui, sous couvert d'efficacite, apparait davantage comme un justificatif a la suppression d'emplois administratifs des lors que celle-ci se traduit par un retard tres concret dans la mise a jour des feuillets de paie des personnels. Aussi, en lui demandant les dispositions qu'il entend mettre en oeuvre pour remedier a de tels dysfonctionnements, il lui rappelle que le developpement de sciences et de techniques, notamment en terme de gestion administrative, est inefficace pour les personnels interesses des lors qu'il s'accompagne de la suppression des personnels necessaires a leur mise en oeuvre et du sous-developpement de la formation de ceux restant. Aussi, il lui suggere de s'interroger sur les consequences des nombreuses suppressions d'emplois de personnels administratifs imposees par les derniers budgets de l'education nationale, et lui propose de recreer, dans les mois a venir, les emplois ainsi supprimes, emplois qui font cruellement defaut au fonctionnement normal du service public d'education.
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