Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Les chutes sont en effet souvent lourdes de consequences pour les personnes agees. Elles provoquent, en outre, de multiples hospitalisations. Pour s'attaquer, par exemple, a la reduction du nombre de fractures du col du femur (60 000 par an) ou a la reduction de leurs consequences dommageables pour les interesses et couteuses pour la collectivite (5 milliards de francs de cout direct), une formation des medecins et des chercheurs doit etre entreprise simultanement sur les effets du vieillissement normal et pathologique. Ces deux effets sont a etudier dans le domaine de la « posturologie » (ophtalmologistes, ORL, neurologues), dans celui de l'anamnese des chutes (biomecaniciens, nutritionnistes, pharmacologues), dans celui de l'os proprement dit (endocrinologues, rhumatologues, orthopedistes), dans celui de la prise en charge pre et post-operatoire (anesthesistes, reeducateurs), mais aussi dans celui de la vie du patient (medecins generalistes) comme dans celui du recueil des donnees (epidemiologistes, economistes). Une recherche flechee dans chacune de ces differentes disciplines est une solution mal adaptee, couteuse et irrealisable. La reduction des accidents domestiques passe par la prevention et celle-ci repose sur la formation des personnels de sante et sur l'aide apportee aux personnes agees. Dans ces deux domaines, le Gouvernement s'est engage : d'abord, en incitant et en aidant la profession medicale a mettre en place une formation gerontologique continue pour les medecins generalistes ; ensuite, en collaboration entre les ministeres concernes, a introduire une formation gerontologique dans le cursus des etudes medicales. Enfin, en developpant la formation des aidants par le certificat d'aptitude aux fonctions d'aide a domicile (CAFAD) et en facilitant l'adaptation du domicile par l'aide pour l'amelioration de l'habitat.
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