FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 54381  de  M.   Ehrmann Charles ( Union pour la démocratie française - Alpes-Maritimes ) QE
Ministère interrogé :  affaires sociales et intégration
Ministère attributaire :  affaires sociales et intégration
Question publiée au JO le :  24/02/1992  page :  819
Réponse publiée au JO le :  11/05/1992  page :  2111
Rubrique :  Politique sociale
Tête d'analyse :  RMI
Analyse :  Conditions d'attribution
Texte de la QUESTION : M Charles Ehrmann attire l'attention de M le ministre des affaires sociales et de l'integration sur une etude du CERC, rendue publique le 19 novembre 1991, etablissant notamment que moins d'un beneficiaire sur deux du RMI a des chances - ce qui ne signifie donc pas forcement - de trouver un emploi. L'honorable parlementaire lui demande donc de bien vouloir lui preciser s'il envisage de modifier les conditions d'attribution du RMI (notamment en excluant de son benefice certains sans domicile fixe et les immigres), ou s'il envisage de substituer a ce dernier le RM (revenu minimum) accordant ainsi les faits au droit.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Le taux d'acces a l'emploi des allocataires du RMI s'ameliore regulierement. Ils ont ete ainsi plus de 110 000 a acceder a l'emploi et 49 000 a une formation en 1991. Ces resultats peuvent etre encore ameliores, notamment si la mobilisation remarquable constatee dans certains departements se generalise (pour mesurer ces ecarts de performance, on peut rappeler que les taux d'acces aux mesures du plan emploi - CRE, CES, AIF - varient de 1 a 3,5 entre les dix departements ou le taux est le plus eleve et les dix ou le taux est le plus bas). Ce constat conduit le Gouvernement a considerer que les principes de gestion du RMI restent valables et que, comme l'a indique le rapport de commission d'evaluation, l'objectif a atteindre est de consolider la loi du 1er decembre 1988 et d'en ameliorer la mise en oeuvre. Il n'est donc pas question de diminuer les ambitions que le Parlement avait expressement retenues en substituant, au RMI, le revenu minimum. Par ailleurs, le taux d'acces a l'emploi, et plus largement la situation au regard des problemes d'insertion, des allocataires SDF ou des immigres ne sont pas de nature a fonder pour eux un traitement different en matiere de RMI.
UDF 9 REP_PUB Provence-Alpes-Côte-d'Azur O