FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 54389  de  M.   Mancel Jean-François ( Rassemblement pour la République - Oise ) QE
Ministère interrogé :  affaires sociales et intégration
Ministère attributaire :  affaires sociales et intégration
Question publiée au JO le :  24/02/1992  page :  820
Réponse publiée au JO le :  23/03/1992  page :  1309
Rubrique :  Retraites : generalites
Tête d'analyse :  Montant des pensions
Analyse :  Revalorisation
Texte de la QUESTION : M Jean-Francois Mancel appelle l'attention de M le ministre des affaires sociales et de l'integration sur la situation des retraites. En effet, les augmentations prevues pour 1992, soit 1 p 100 en janvier et 1,8 p 100 en juillet, alors que l'inflation a ete de 3,2 p 100 en 1991, ne font que confirmer le decalage qui existe depuis plusieurs annees entre l'evolution du montant des retraites et celle de la hausse des prix. Il lui demande donc de bien vouloir reexaminer ce dossier avec le plus grand soin et d'envisager les mesures permettant de garantir le pouvoir d'achat des retraites.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Le Gouvernement est attache a ce que les retraites soient preservees et, lorsque la croissance le permet, a ameliorer leur pouvoir d'achat. Il est de plus attentif aux difficultes rencontrees par les titulaires des plus faibles pensions. Compte tenu des revalorisations intervenues de 1981 a 1991, le pouvoir d'achat des pensions a ete preserve et a meme legerement progresse si l'on prend en compte l'ensemble des pensions percues par les retraites (retraite de base + retraite complementaire). En outre, les plus faibles pensions ont ete ameliorees a plusieurs reprises, du fait des majorations importantes apportees au minimum vieillesse, de la hausse du taux des pensions de reversion, de 50 a 52 p 100, et des ameliorations apportees aux pensions liquidees avant les lois Boulin. L'article 32 de la loi no 91-1406 du 31 decembre 1991 portant diverses dispositions d'ordre social a fixe a 1 p 100 au 1er juillet 1992 et 1,8 p 100 au 1er juillet 1992 le taux de revalorisation des pensions de vieillesse. Ce taux prend a la fois en compte la hausse previsionnelle des prix et les contraintes tres fortes de financement qui pesent actuellement sur le regime general d'assurance vieillesse. Le Gouvernement est conscient que les retraites rencontrent aujourd'hui principalement trois problemes : la persistance de tres petites pensions qui sont essentiellement des pensions de reversion, les situations de dependance et les couts tres importants qui en resultent, et l'incertitude liee au mode actuel de revalorisation des pensions. Ces trois problemes sont au centre de ses reflexions actuelles.
RPR 9 REP_PUB Picardie O