FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 54493  de  M.   Pelchat Michel ( Union pour la démocratie française - Essonne ) QE
Ministère interrogé :  transports routiers et fluviaux
Ministère attributaire :  transports routiers et fluviaux
Question publiée au JO le :  24/02/1992  page :  848
Réponse publiée au JO le :  25/05/1992  page :  2373
Rubrique :  Circulation routiere
Tête d'analyse :  Controle technique des vehicules
Analyse :  Usure des pneus
Texte de la QUESTION : M Michel Pelchat demande a M le secretaire d'Etat aux transports routiers et fluviaux de bien vouloir prendre des dispositions nouvelles pour ameliorer la securite routiere en rendant obligatoires le controle d'usure des pneus ainsi que le controle du systeme d'eclairage sur les vehicules. Il tient a lui indiquer que, jusqu'a present, le controle technique des vehicules est effectue presque exclusivemnt sur le systeme de freinage alors que les risques de provoquer des accidents mortels restent tres importants pour les usagers de vehicules mal eclaires ou circulant avec des pneus en mauvais etat.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Le controle technique periodique des vehicules, qui est entre en vigueur au 1er janvier 1992, porte sur 52 points. Huit de ces points concernent l'eclairage, trois autres l'etat et la conformite des pneus. Tout defaut constate est obligatoirement consigne sur le proces-verbal vise par le controleur agree par l'Etat. Il en est notamment ainsi pour les huit points relatifs a l'eclairage et les trois points relatifs a l'etat et a la conformite des pneumatiques. Pendant la phase de remise a niveau du parc ancien, seuls les defauts les plus generateurs d'accidents, c'est-a-dire ceux concernant le systeme de freinage, necessitent une nouvelle visite apres reparation. En effet, il n'etait pas raisonnablement possible de rendre obligatoire la remise en etat du vehicule pour les 52 points de la norme, compte tenu des repercussions economiques et sociales lourdes d'une telle mesure, et du fait qu'un grand nombre de proprietaires de voitures anciennes ignorent actuellement la situation reelle de leur vehicule en regard de la norme. Averti par le proces-verbal de controle, le detenteur d'un vehicule presentant des defauts constituants des infractions au code de la route, comme l'etat des pneus (art R 59) ou l'eclairage (art R 82 a R 93), est en mesure d'apporter les corrections necessaires.
UDF 9 REP_PUB Ile-de-France O