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Rubrique :
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Transports urbains
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Tête d'analyse :
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RATP : metro
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Analyse :
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Ligne 5. entretien du materiel roulant. contrat passe avec une entreprise de Marseille. cout
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Texte de la QUESTION :
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M Roland Carraz attire l'attention de M le ministre de l'equipement, du logement, des transports et de l'espace sur le cout d'entretien des voitures de la ligne 5 du metro parisien. Il ressort d'un contrat passe par la RATP que, pour repeindre ces voitures, une entreprise de Marseille a ete retenue, ce qui suppose le transport par camions des voitures jusqu'a leur lieu de traitement. Bien evidemment, ces aller et retour, outre un allongement des travaux, entrainent un surcout pour l'entreprise publique. Aussi peut-on legitimement se demander si une solution moins lointaine et donc moins onereuse n'aurait pas ete possible.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - La remise en peinture des voitures du metro est normalement assuree par l'atelier de Fontenay dont les installations permettent de traiter environ 120 voitures par an. Or, le nombre de voitures a renover est a l'heure actuelle de 210 chaque annee. Pour faire face a ces nouveaux imperatifs, la RATP a porte de 120 a 130 voitures par an la capacite de traitement de l'atelier de peinture de Fontenay ; en outre, l'atelier de Championnet, qui est affecte a l'entretien des autobus, a ete modifie pour pouvoir assurer la refection des peintures des rames de metro a la cadence de 20 a 30 voitures par an. Malgre l'utilisation maximale des installations de la Regie, il a ete necessaire de confier a une entreprise exterieure les travaux qui ne pouvaient etre assures, a savoir la renovation d'une soixantaine de voitures chaque annee. C'est pour cette raison que la RATP a lance le 22 juin 1988 un appel d'offres aupres de plusieurs entreprises. Une visite des ateliers de ces entreprises a permis d'evaluer leur capacite technique. L'entreprise retenue - Saint-Marcel Ferroviaire - a ete la moins disante ; meme si son implantation pouvait apparaitre penalisante, il s'est finalement avere que le cout global de peinture d'une voiture etait tout a fait comparable a celui d'une remise en etat dans les ateliers de la RATP.
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