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Texte de la QUESTION :
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M Georges Hage attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'education nationale, sur l'avenir des formations de technicien en microtechnique. Alors que ce secteur correspond a un besoin et a une demande economique et industrielle, la suppression de la formation des formateurs specialises dans cet enseignement aggrave les consequences deja lourdes de la crise du recrutement. Il lui signale le cas du lycee Diderot (Paris, 19e) ou le poste d'enseignant en microtechnique n'est toujours pas pourvu depuis la rentree scolaire. L'amenagement des horaires par les enseignants afin de limiter cette absence prejudiciable aux eleves de premiere et de terminale preparant le bac F 10 ne pouvant etre qu'un palliatif, il lui demande les dispositions qu'il entend mettre en oeuvre pour qu'un professeur soit enfin nomme dans cet etablissement, et plus generalement ses intentions en matiere de formation des enseignants de cette discipline. Compte tenu des multiplications constatees de suppressions de formation de formateurs et de suppressions de formation dans les lycees d'enseignement technique ou professionnel, il s'interroge sur les menaces de liquidation qui pesent sur ces etablissements. Au-dela des declarations d'intention sur la formation, la petitesse des moyens consacres par le budget de l'education pour 1992 a l'enseignement technique et professionnel, ainsi que les propositions emises en commun par le Gouvernement et par le CNPF relatives a une extension de l'apprentissage lui font craindre le pire.
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