Texte de la REPONSE :
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Reponse. - La France, des le debut de la crise du Nagorny-Karabakh, en raison de ses liens d'amitie historique avec le peuple armenien, a appele au reglement pacifique de ce differend. Elle s'est associee, avec ses partenaires de la Communaute, a plusieurs demarches, dont l'une devant l'ONU, lors de l'admission de l'Armenie et l'Azerbaidjan, pour reiterer sa volonte de voir la paix retablie dans le Nagorny-Karabakh. Notre pays est intervenu activement des la fin du mois de janvier pour reclamer l'ouverture de corridors humanitaires destines a soulager la detresse des populations locales. Le secretaire d'Etat a l'action humanitaire qui a presente cette initiative aupres des deux presidents armenien et azeri s'est ensuite rendu sur place pour obtenir la creation du dispositif. Il a notamment reussi a convoyer a Stepanakert des medicaments et du lait le 22 mars dernier. Reconnaissant ces efforts, la presidence de la CSCE a confie officiellement a M Kouchner l'ouverture de corridors humanitaires, qui forment un element majeur des conditions necessaires a l'ouverture de negociations. Il est en effet essentiel que le blocus impose contre la population armenienne du Nagorny-Karabakh soit leve. Pour le reglement de la crise, la France, qui a propose des le 26 fevrier un « plan de paix » prevoyant un cessez-le-feu immediat, oeuvre sans relache dans le cadre de la CSCE, qui parait, pour l'heure, le cadre le plus approprie. Sur sa proposition, une conference internationale ou seront representees les populations du Nagorny-Karabakh sera prochainement reunie a Minsk. La France y participera et ne menagera pas ses efforts pour qu'une paix durable puisse etre restauree dans cette region.
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