Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Le prix des animaux maigres suit, en l'anticipant, une evolution comparable au prix des animaux engraisses ; ainsi les engraisseurs adaptent le prix des broutards qu'ils achetent aux naisseurs au prix qu'ils esperent obtenir sur les animaux finis. Une intervention des pouvoirs publics sur ce marche des animaux maigres serait particulierement complexe et delicate puisque toute action de soutien du marche des maigres contribuerait a augmenter les charges des engraisseurs sans qu'il soit possible de garantir a ces derniers, dans le contexte actuel de hausse de la production et de baisse de la demande, de hausse de prix de marche des animaux finis. De plus une action eventuelle sur le marche des maigres ne pourrait etre envisagee qu'au niveau communautaire. C'est pourquoi les pouvoirs publics soutiennent le revenu des eleveurs d'animaux maigres par le biais d'aides directes et en particulier de la prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes. Ainsi, pour la campagne 1991-1992, cette prime a-t-elle ete augmentee de 158 francs par vache, ce qui correspond a une progression de l'ordre de 30 p100 par rapport aux trois campagnes precedentes. Les aides a l'extensification peuvent aussi etre interessantes dans certains cas particuliers. De plus, s'ils ne peuvent contribuer au relevement des prix de marche du maigre, les pouvoirs publics cherchent neanmoins a eviter de trop fortes fluctuations sur ce marche en invitant les operateurs qui y interviennent a etaler les livraisons d'animaux et en cherchant a favoriser la contractualisation entre naisseurs et engraisseurs. Enfin, l'office des viandes (OFIVAL) developpe son programme d'aides a la qualite ; certaines dispositions concernant specifiquement les animaux maigres devraient conduire a une meilleure valorisation des animaux sur le marche.
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