Texte de la QUESTION :
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M Patrick Balkany attire l'attention de M le ministre de la recherche et de l'espace sur les methodes substitutives a l'experimentation animale. En effet, ces methodes sont de plus de plus repandues a travers le monde, au fur et a mesure que progressent leur fiabilite grace aux moyens techniques nouveaux, et leur reconnaissance. Il lui demande donc qu'une place satisfaisante leur soit reservee dans les programmes de formation des futures chercheurs, avec possibilite de specialisation. D'autre part, il demande aussi que les etudiants qui doivent proceder a des experimentations animales puissent en etre exemptes sans consequence dommageable sur l'issue de leurs etudes.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - L'enseignement des methodes substitutives fait partie integrante du programme de formation speciale a l'experimentation animale, defini par la reglementation, dont les personnes sollicitant une autorisation d'experimentation doivent etre titulaires. De plus, des formations specifiques dans ce domaine se mettent progressivement en place. C'est ainsi qu'un certificat d'etudes superieures sur les methodes alternatives en experimentation biologique a ete cree a l'Ecole nationale veterinaire d'Alfort. S'agissant des etudiants qui doivent au cours de leur cursus proceder a des experiences sur animaux, il n'apparait pas souhaitable de les en exempter. En effet, meme si les methodes alternatives se developpent de facon tres importante, elles ne pourront se substituer a l'ensemble des experiences effectuees sur l'animal dans la mesure ou, dans l'organisme, les interactions entre cellules, tissus et organes sont multiples et complexes. Des lors, il vaut mieux pour la protection des animaux que ceux qui en auront eventuellement la charge aient ete correctement formes.
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