Texte de la QUESTION :
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M Michel Noir appelle l'attention de M le ministre de la sante et de l'action humanitaire sur la situation des pharmaciens d'officine. En juin 1991, dans le cadre des diverses mesures d'ordre social, ont ete adoptes le principe d'une contribution exceptionnelle de 0,6 p 100 a la charge des etablissements de vente en gros des specialites pharmaceutiques remboursables, ainsi que, parallelement, un blocage des remises, ristournes et avantages consentis par tous les fournisseurs de ces specialites pharmaceutiques. Ces deux mesures ont ete reconduites par un amendement gouvernemental en deuxieme lecture a l'Assemblee nationale et ont ete presentees dans le cadre de la maitrise des depenses de sante. Or, si la contribution exceptionnelle peut etre consideree comme susceptible d'apporter directement quelques economies a la securite sociale, en revanche le blocage des remises consenties aux pharmaciens par leurs fournisseurs de medicaments remboursables n'apporte rien a la securite sociale mais elle contribue a oberer l'economie des officines mettant en cause, a chaque prise de mesures economiques inconsiderees et improvisees, les plans de financement des pharmaciens. Il lui demande de bien vouloir lui preciser quelle politique globale il entend mener en matiere officinale. Peut-il egalement expliquer les raisons pour lesquelles ces mesures discriminatoires a l'encontre des grossistes repartiteurs et des pharmaciens d'officine sont soustraites a la procedure parlementaire par le jeu d'amendements gouvernementaux tardifs et injustifies ?
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