FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 56923  de  M.   Geng Francis ( Union du Centre - Orne ) QE
Ministère interrogé :  affaires sociales et intégration
Ministère attributaire :  affaires sociales et intégration
Question publiée au JO le :  20/04/1992  page :  1855
Réponse publiée au JO le :  25/05/1992  page :  2312
Rubrique :  Retraites : generalites
Tête d'analyse :  Montant des pensions
Analyse :  Revalorisation
Texte de la QUESTION : M Francis Geng appelle l'attention de M le ministre des affaires sociales et de l'integration sur les vives inquietudes que ressentent les retraites devant la baisse de leur pouvoir d'achat. Souvent confrontes a la solitude et desarmes face a la complexite des services administratifs francais, ils ne disposent pas de moyens suffisants pour faire face a une degradation de leurs conditions de vie, situation liee au faible montant de leur pension qui n'a pas toujours suivi l'evolution des prix. Il lui demande donc quelles mesures il entend adopter pour eviter que ces personnes ne se sentent exclues d'un systeme pour lequel elles ont tant travaille.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Le Gouvernement est attache a ce que les retraites soient preservees et, lorsque la croissance le permet, a ameliorer leur pouvoir d'achat. Il est de plus attentif aux difficultes rencontrees par les titulaires des plus faibles pensions. Compte tenu des revalorisations intervenues de 1981 a 1991, le pouvoir d'achat des pensions a ete preserve et a meme legerement progresse si l'on prend en compte l'ensemble des pensions percues par les retraites (retraite de base plus retraite complementaire). En outre, les plus faibles pensions ont ete ameliorees a plusieurs reprises, du fait des majorations importantes apportees au minimum vieillesse, de la hausse du taux des pensions de reversion, de 50 a 52 p 100, et des ameliorations apportees aux pensions liquidees avant les lois Boulin. L'article 32 de la loi no 91-1406 du 31 decembre 1991 portant diverses dispositions d'ordre social a fixe a 1 p 100 au 1er juillet 1992 et 1,8 p 100 au 1er juillet 1992 le taux de revalorisation des pensions de vieillesse. Ce taux prend a la fois en compte la hausse previsionnelle des prix et les contraintes tres fortes de financement qui pesent actuellement sur le regime general d'assurance vieillesse. Le Gouvernement est conscient que les retraites rencontrent aujourd'hui principalement trois problemes : la persistance de tres petites pensions qui sont essentiellement des pensions de reversion, les situations de dependance et les couts tres importants qui en resultent, et l'incertitude liee au mode actuel de revalorisation des pensions. Ces trois problemes sont au centre de ses reflexions actuelles.
UDC 9 REP_PUB Basse-Normandie O