Rubrique :
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Hopitaux et cliniques
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Tête d'analyse :
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Television
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Analyse :
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Televisions equipant les hopitaux. ecouteurs
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Texte de la QUESTION :
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M Paul-Louis Tenaillon attire l'attention de M le ministre de la sante et de l'action humanitaire sur les nuisances que ne manquent pas de produire sur les personnes hospitalisees et les grands malades en particulier l'utilisation de recepteurs de television dissemines dans les chambres. Si l'on pense au grand nombre de personnes agees alitees dans ce type d'etablissement qui, pour la plupart, connaissent des troubles auditifs, il est aise de mesurer a quel point ces nuisances sonores peuvent provoquer de troubles, notamment sur l'equilibre psychique et nerveux des malades. Il lui parait egalement impossible de demander aux infirmieres ou aides-soignantes, deja tres surchargees, d'assurer un role de police qui serait de surcroit incompatible avec leurs fonctions. Sans pour autant remettre en cause la presence de ces recepteurs, ne pourrait-on envisager, au moins dans les chambres communes, de fournir des ecouteurs comme c'est le cas depuis longtemps dans les avions ? Il lui demande si le Gouvernement ne pourrait envisager de repondre ainsi a l'attente des malades.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - La presence de televiseurs dans les chambres des personnes hospitalisees est un element important, permettant aux malades, surtout si la duree de leur sejour doit etre longue, de supporter plus facilement les desagrements dus a l'hospitalisation. Cependant, l'utilisation de ces appareils ne doit pas devenir source de gene dans un milieu dans lequel le calme et la tranquillite sont particulierement necessaires. Les personnels hospitaliers dans leur ensemble sont tres attentifs a ces problemes et veillent a ce que cet element de confort ne devienne en rien perturbateur. La fourniture d'ecouteurs, qui peut dans certains cas se reveler adequate, mais dans d'autres poser des problemes de securite (plusieurs branchements sur un meme appareil, multiplication des fils, etc) doit etre laissee a l'appreciation des etablissements plus qu'a une intervention reglemenaire du Gouvernement.
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