Texte de la REPONSE :
|
Reponse. - L'objectif de faire parvenir 80 p 100 d'une classe d'age au niveau du baccalaureat s'il est volontariste, n'en est pas moins aussi realiste. En ffet, l'acces au niveau IV de formation qui recouvre les baccalaureats generaux, technologiques et professionnels est passe de 1981 a 1991 de 34 p 100 a 55 p 100 d'une classe d'age. Ce mouvement de croissance s'est accelere dans la seconde moitie de la decennie avec un gain de dix-huit points en cinq ans. La realisation de cet objectif s'appuie, en particulier, sur la mise en oeuvre de mesures propres a aider les eleves en difficultes scolaires et a mieux tenir compte de la diversite des rythmes d'apprentissage des enfants. En effet, la loi d'orientation sur l'education du 10 juillet 1989, en placant l'enfant au coeur du systeme educatif, en instituant les projets d'ecole et les cycles, en preconisant une pedagogie differenciee, vise essentiellement a repondre aux besoins et attentes des eleves en difficulte. Dans ce cadre, les reseaux d'aides specialisees apportent aux eleves en difficulte particuliere des aides specialisees a dominante pedagogique ou a dominante reeducation. Ce dispositif coherent participe a l'amelioration de l'efficacite du systeme educatif. On constate, en consequence, que le taux de redoublement global du cours preparatoire au cours moyen deuxieme annee diminue nettement pour la France metropolitaine (4,2 p 100 en 1991-1992 au lieu de 5,1 p 100 en 1990-1991). En 1991-1992, comme les annees precedentes, le taux de redoublement decroit assez nettement du CP au CM 2 dans le secteur public ; il est en effet de 6,7 p 100 au CP, de 3,5 p 100 au CE 2 et de 3,2 p 100 au CM 2. L'examen de ces pourcentages permet de conclure que de plus en plus d'eleves atteignent les objectifs fixes par le systeme educatif.
|