FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 57596  de  M.   Geng Francis ( Union du Centre - Orne ) QE
Ministère interrogé :  agriculture et forêt
Ministère attributaire :  agriculture et développement rural
Question publiée au JO le :  11/05/1992  page :  2079
Réponse publiée au JO le :  26/10/1992  page :  4894
Rubrique :  Politique exterieure
Tête d'analyse :  Lutte contre la faim
Analyse :  Banque alimentaire mondiale. creation
Texte de la QUESTION : M Francis Geng demande a M le ministre de l'agriculture et de la foret quel accueil il envisage de donner a la nouvelle proposition du commissaire europeen a l'agriculture, M Ray MacSharry, visant a creer une banque alimentaire mondiale en vue d'ameliorer la securite alimentaire et de constituer des reserves pour l'aide d'urgence. En effet, comme M MacSharry le souligne, si les negociations du GATT aboutissent, il est fort probable que les pays occidentaux n'auront plus a leur disposition des stocks alimentaires comme il en existe aujourd'hui dans lesquels ils pourraient puiser en cas de besoin urgent. Il faudrait donc prevoir l'avenir et prevenir toute situation de penurie. Il lui demande quelle position la France entendra adopter si cette proposition se concretise et quelles mesures elle compte presenter dans le cas contraire afin d'envisager l'avenir sereinement dans ce domaine.
Texte de la REPONSE : Reponse. - La lutte contre la faim est une preoccupation constante du ministere de l'agriculture et de la foret. L'obtention, dans les pays en developpement, d'une securite alimentaire globale passe d'abord par une augmentation des capacites de production autonomes dans les pays eux-memes. Toutefois, cette securite ne peut etre obtenue a tres court terme et il est donc necessaire de recourir a l'aide alimentaire, dans des situations d'urgence ou de deficit vivrier. La proposition de creation d'une banque alimentaire mondiale susceptible de constituer des reserves pour l'aide d'urgence apparait, dans ce contexte, tout a fait positive dans son principe. La Communaute et ses Etats membres, qui sont a l'heure actuelle l'un des principaux donateurs d'aide alimentaire, n'envisagent pas de reduire le volume de leur aide au developpement. La France qui s'est engagee, a Rio, a porter a 0,7 p 100 de son produit national brut le volume global de son aide publique au developpement ne peut qu'encourager toute mesure allant dans ce sens.
UDC 9 REP_PUB Basse-Normandie O