FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 58141  de  M.   Weber Jean-Jacques ( Union du Centre - Haut-Rhin ) QE
Ministère interrogé :  affaires sociales et intégration
Ministère attributaire :  affaires sociales et intégration
Question publiée au JO le :  25/05/1992  page :  2263
Réponse publiée au JO le :  06/07/1992  page :  3014
Rubrique :  Securite sociale
Tête d'analyse :  CSG
Analyse :  Assujettis. consequences. retraites
Texte de la QUESTION : M Jean-Jacques Weber attire l'attention de M le ministre des affaires sociales et de l'integration sur l'inquietude que souleve, au sein des retraites, le prelevement sur tous les revenus destine a combler le deficit de la securite sociale et faire en meme temps face au cout de la retraite et de la dependance engendree par l'age. Il lui rappelle le probleme deja angoissant du niveau des ressources des retraites et des personnes agees et plus encore celui des personnes veuves et lui demande de bien vouloir le rassurer au sujet des intentions qu'il nourrit a l'egard des retraites au sujet de la contribution sociale generalisee.
Texte de la REPONSE : Reponse. - La CSG est un prelevement affecte au financement des prestations familiales, qui sont l'expression d'une politique nationale de solidarite. Ce prelevement est assis sur l'ensemble des revenus, quel que soit leur statut au regard des cotisations sociales et de l'impot sur le revenu. La legitimite de la contribution des retraites doit s'apprecier en considerant l'ensemble des charges qui pesent au titre de la protection sociale sur chaque type de revenu. A cet egard, la contribution des retraites reste largement inferieure a celle des actifs. Ainsi, pour le regime general, alors qu'un actif cotise au taux de 6,80 p 100 pour la maladie, 0,10 p 100 pour le veuvage, 6,55 p 100 pour la vieillesse et 1,1 p 100 au titre de la CSG, le retraite n'acquitte, des lors qu'il est imposable, qu'une CSG au taux de 1,1 p 100 et une cotisation maladie au taux de 1,4 p 100 sur la retraite de base et de 2,4 p 100 sur la retraite complementaire. En apportant leur part a son financement, les retraites contribuent a assurer la perennite de notre systeme de securite sociale, rendu ainsi plus equitable, perennite dont ils seront beneficiaires avec tous les Francais. Il faut souligner enfin que le legislateur a prevu des dispositions specifiques afin que les retraites les plus modestes ne soient pas redevables de la CSG. Ainsi, ceux qui ne sont pas imposables, soit environ 45 p 100 d'entre eux, en sont exoneres.
UDC 9 REP_PUB Alsace O