Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Le cheptel bovin reunionnais vient de subir une epizootie de dermatose nodulaire contagieuse. 487 foyers ont ete recenses, ce qui represente quinze pour cent des exploitations. La maladie a entraine le deces de vingt-deux bovins soit un taux de mortalite specifique de un pour mille. Selon les estimations de l'etablissement departemental de l'elevage, la mortalite globale des bovins est quasiment identique a celle des annees precedentes. Des la confirmation du diagnostic, le 17 fevrier 1992, la direction generale de l'alimentation a decide la vaccination generale du cheptel bovin de la Reunion, ce qui a permis de maitriser l'epizootie. A la demande de la chambre d'agriculture, un expert du Centre national d'etudes veterinaires et alimentaires s'est rendu sur place du 30 mars au 9 avril 1992. Il ressort de son rapport que la maladie a ete introduite par des bovins en provenance du Swaziland. Pour eviter l'introduction d'autres maladies a la Reunion, il est necessaire de n'importer des bovins destines a l'engrais qu'en provenance des pays figurant sur la liste etablie par la Communaute europeenne, et en respectant les dispositions prevues pour le controle sanitaire. Tous les veterinaires titulaires du mandat sanitaire sont tenus de participer aux operations de police sanitaire mises en place pour lutter contre les maladies reputees contagieuses. L'Etat prend en charge le cout de leurs interventions menees dans ce cadre, ceci inclut le controle des elevages places sous surveillance sanitaire mais non le traitement des animaux malades. En ce qui concerne les pertes economiques subies par les eleveurs, qu'il s'agisse de maladie reputee contagieuse ou non, l'Etat n'a pas vocation a indemniser les animaux morts ou le manque a gagner sur les animaux malades.
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