Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Conformement aux articles 102 de la loi du 2 mars 1982 et 94 de la loi du 7 janvier 1983 les charges resultant pour le departement du transfert de competences en matiere de transports scolaires ont fait l'objet d'une attribution par l'Etat de ressources d'un montant equivalent (transfert de fiscalite et attribution de credits budgetaires par la dotation generale de decentralisation pour le solde). De plus, les ressources attribuees ont ete fixees de sorte qu'elles soient equivalentes aux depenses effectuees par l'Etat a la date du transfert de competences. A cet egard, en donnant lors de sa seance du 24 septembre 1985 un avis favorable au projet d'arrete fixant le montant des charges et de ressources transferees aux departements et aux autorites organisatrices de transports urbains au titre des transports scolaires, la commission consultative sur l'evaluation des charges a considere que les dispositions des articles 102 de la loi du 2 mars 1982 et 94 de la loi du 7 janvier 1983 precites avaient ete respectees en tous points. Afin de garantir la libre administration des collectivites locales, l'article 98 de la loi du 7 janvier 1983 prevoit que la dotation generale de decentralisation est libre d'affectation et que les droits a compensation servant de base a son calcul evoluent comme la dotation globale de fonctionnement. Cette indexation assure a la collectivite locale une evolution automatique et objective du montant des credits transferes et la met a l'abri des incertitudes d'un systeme de subventions. S'agissant de la fiscalite transferee, la liberte de fixation des taux permet au departement de proceder aisement aux ajustements necessites par l'evolution de la competence ayant fait l'objet d'un transfert. Ainsi, le souhait emis par l'honorable parlementaire de prendre en compte dans le calcul de la dotation generale de decentralisation, les charges supplementaires pour le departement resultant de fermetures de classes ou de l'organisation de regroupements pedagogiques ne serait pas conforme a la loi et constituerait notamment un retour sur les conditions dans lesquelles les collectivites locales doivent desormais assumer la responsabilite des competences transferees.
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