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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - La recente campagne d'information sur les effets secondaires de certains medicaments dont la consommation est incompatible avec la conduite automobile a ete realisee par le departement securite de l'Association des societes francaise d'autoroutes (ASFA), avec la participation de l'Ordre national des pharmaciens. La campagne, intitulee « Medicaments, risque au volant », s'est deroulee du 17 avril au 16 mai 1992 aux peages d'autoroutes, dans les officines pharmaceutiques et par voie radiophonique. Elle avait pour objectif de sensibiliser les conducteurs automobiles aux modifications de la vigilance et du comportement en general que peuvent provoquer de tres nombreux medicaments, plus de 900, comprenant les tranquillisants, les medicaments psychotropes en general, mais aussi des medicaments d'usage plus courant comme certains de ceux utilises dans le traitement des affections respiratoires saisonnieres (rhumes, rhinites allergiques, bronchites), du mal des transports, de l'hypertension arterielle, du diabete. Sur le reseau autoroutier, 2 000 affiches ont ete apposees aux principales barrieres de peage ou 300 000 depliants ont ete distribues par des etudiants en pharmacie ; dans les officines pharmaceutiques, 25 000 affichettes ont ete apposees et 500 000 brochures du comite d'education sanitaire et sociale des pharmaciens de France (CESSPF), intitulees « Medicaments et conduite, ce qu'il faut savoir », ont ete distribuees ; sur les ondes radiophoniques, de nombreux messages ont ete diffuses durant toute la duree de l'operation ; un dossier de presse a ete largement communique a l'ensemble des medias nationaux, regionaux et specialises. L'impact de cette campagne peut etre apprecie a trois niveaux : les medias, les conducteurs et les resultats. Sur le plan mediatique ont ete denombres plus de 3 000 coupures de presse et 20 reportages televises. Parmi les automobilistes, 75 p 100 d'entre eux, interroges lors d'un test, ont declare adherer a la campagne ; de plus, 70 p 100 des personnes interrogees ont declare spontanement avoir immediatement compris le message « risque d'assoupissement, de somnolence ». En terme de resultat, il n'est guere possible de mesurer l'impact d'une telle campagne dont les effets se confondent avec ceux des mesures prises par ailleurs. On peut cependant observer que les resultats obtenus en termes de mortalite et de nombre de blesses depuis juillet 1992 sont les meilleurs resultats observes depuis trente ans. Ainsi, de juillet a octobre 1992, par rapport a la meme periode de 1991, le nombre de deces sur les routes a diminue de 479 et celui des blesses de 6 966.
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