FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 59625  de  M.   Asensi François ( Communiste - Seine-Saint-Denis ) QE
Ministère interrogé :  budget
Ministère attributaire :  budget
Question publiée au JO le :  06/07/1992  page :  2982
Réponse publiée au JO le :  16/11/1992  page :  5194
Rubrique :  Impots et taxes
Tête d'analyse :  Politique fiscale
Analyse :  Tourisme associatif. associations
Texte de la QUESTION : M Francois Asensi attire l'attention de M le ministre du budget sur le statut fiscal reserve au tourisme associatif. Les associations concernees jouent un role social eminent en permettant a des milliers de personnes, pour l'essentiel issues des milieux les plus modestes, d'acceder au tourisme et aux vacances. Il lui demande s'il entend prendre des mesures pour amenager un statut fiscal adapte au tourisme associatif prenant notamment en reference les propositions elaborees par le conseil national de la vie associative dans sa seance du 12 juin 1991. Il lui demande de reconduire le statut fiscal de tourisme et travail accorde par l'administration fiscale en 1969 et confirme en 1981.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Les associations peuvent, sous certaines conditions, beneficier d'un regime fiscal favorable justifie par le caractere d'interet general de leurs activites. Les conditions fixees pour l'octroi de ces avantages ont pour objectif de garantir un juste equilibre entre l'encouragement des activites associatives souhaite par les pouvoirs publics et la necessite d'eviter des distorsions de concurrence au detriment des entreprieses astreintes au paiement des impots commerciaux. De telles distorsions se produisent chaque fois que, dans les faits, les associations poursuivent leurs activites dans des conditions economiques comparables a celles des entreprises. C'est pourquoi, a seule fin de retablir une situation d'egalite, les associations sont assujetties a l'impot sur les societes, a la taxe professionnelle et a la taxe sur la valeur ajoutee lorsque l'examen des situations de fait montre qu'elles sortent du cadre fixe par la legislation pour l'application des exonerations. L'administration ne peut renoncer a cet examen sans deroger non seulement a la loi fiscale mais aussi au principe constitutionnel d'egalite devant les charges publiques. Les solutions individuelles adoptees a un moment donne et au vu d'une situation determinee ne sont pas exclues d'un reexamen suivant ce principe.
COM 9 REP_PUB Ile-de-France O