Texte de la QUESTION :
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M Jean-Michel Dubernard attire l'attention de M le ministre de la recherche et de l'espace sur l'important prejudice financier que subissent les agents des etablissements publics a caractere scientifique et technologique (CNRS-INSERM). Jusqu'a leur titularisation, le 1er janvier 1984, ils etaient agents contractuels « permanents ». Or la validation de ces annees de non-titulaires pour la pension civile des fonctionnaires de l'Etat leur est imposee aux conditions prevues pour les services auxiliaires de relative courte duree (trois a cinq ans au maximum). Dans leur cas, la « dette » porte sur une periode tres longue, pouvant atteindre ou depasser vingt ans. Par ailleurs, les retenues retroactives sont calculees sur la base du traitement de 1984 (sans tenir compte du parcours indiciaire reel) et les cotisations securite sociale et Ircantec, qui viennent en deduction, sont celles qui ont ete effectivement versees (non reevaluees en francs actuels). Aussi, les agents du CNRS et de l'Inserm se trouvent-ils de ce fait redevables de dettes extremement importantes (pouvant atteindre plusieurs milliers de francs), qu'ils sont obliges de rembourser s'ils veulent valider leurs services anterieurs pour la pension civile. Il lui demande donc de lui preciser s'il compte faire calculer la dette reelle, c'est-a-dire la difference entre ce que les personnels auraient paye comme titulaires et ce qu'ils ont paye comme non-titulaires, et de lui preciser quelles demarches il entend poursuivre afin d'alleger la contribution mise a la charge des personnels de la recherche.
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