Texte de la QUESTION :
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M Gilles de Robien attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre des affaires etrangeres sur la situation en Afrique australe et lui rappelle la resolution 435 du Conseil de securite des Nations unies a laquelle la France a souscrit en 1978. Le dialogue visant a la recherche d'un accord sur le retrait des forces etrangeres d'Angola et l'independance de la Namibie se poursuit. Il a pris acte que le Senat des Etats-Unis a approuve le 9 juin 1988 la declaration du 5 mai 1988 du president de la SWAPO qui preconise en Namibie un gouvernement democratique, la liberte de la presse, le droit de libre reunion et des elections democratiques. Il lui demande donc de bien vouloir lui preciser si le gouvernement francais, de par la place que la France occupe au Conseil de securite, entend encourager les initiatives en cours et y participer. Initiatives visant, d'une part, au retrait de toutes les troupes et de tous les conseillers militaires etrangers d'Angola ; et, d'autre part, a contribuer a la realisation de la reconciliation nationale et a l'independance prochaine de la Namibie, en encourageant tous les partis namibiens qui doivent participer aux elections libres et equitables a se reunir prochainement pour approuver une Constitution qui garantirait les principes democratiques dans un systeme multipartite et qui inclurait une declaration des droits.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - La France suit avec attention l'evolution presente de la situation en Afrique australe et notamment les efforts qui sont faits actuellement pour assurer l'independance de la Namibie sur la base de la resolution 435/78 du Conseil de securite des Nations Unies. C'est ainsi que, comme l'aura releve l'honorable parlementaire, le Gouvernement a marque, par un communique du ministere des affaires etrangeres en date du 22 juillet sa satisfaction a l'egard de l'accord quadripartite conclu a New York, qui a ses yeux « constitue un premier pas en vue de l'etablissement de la paix dans la region de l'Afrique australe et de l'application de la resolution 435 ». La France a saisi cette occasion pour exprimer ses encouragements et son soutien a la poursuite des efforts entrepris. Dans ces conditions, la France n'exclut pas d'etre amenee, le moment venu, a repondre favorablement a une demande de garantie de l'accord a venir qui serait adressee par les parties aux membres permanents du Conseil de securite. Cet engagement serait conforme a sa position constante sur la mise en oeuvre de la resolution 435 et aux responsabilites particulieres que confere a notre pays la charte des Nations Unies.
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