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Texte de la QUESTION :
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M Claude Birraux attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'education nationale et de la culture, sur la requete que lui ont adressee les enseignants du secteur tertiaire du lycee des Glieres a Annemasse. En effet, ces professeurs deplorent que l'evolution rapide de la technologie et des methodes d'enseignement dans ce secteur n'ait pas ete suivie par des moyens appropries a l'indispensable coordination necessaire dans ce domaine. Par exemple, au lycee des Glieres, plus de 600 eleves sont concernes par l'enseignement tertiaire ; ce qui implique une gestion du materiel et des stages, un developpement des rapports ecole-entreprises, ainsi que des relations internationales, enfin une coordination pedagogique. Toutes ces taches importantes relevent des fonctions d'un chef de travaux. Or, ce type de poste n'existant pas explicitement dans les etablissements d'enseignement tertiaire - alors que les lycees techniques industriels en beneficient - il lui demande quelle reponse il peut apporter a cette demande justifiee.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Il est vrai que l'evolution de la technologie et des methodes d'enseignement dans le secteur tertiaire des lycees d'enseignement technologique et professionnel justifie la presence d'un coordonnateur. L'attention privilegiee accordee a ce probleme est, en particulier, illustree par l'effort budgetaire consenti en ce domaine. Depuis la rentree scolaire 1987, chaque lycee professionnel, qu'il comporte des sections d'enseignement tertiaire ou industriel a ete dote, des sa creation d'un emploi de professeur charge des fonctions de chef de travaux. Un effort parallele a ete conduit pour les lycees technologiques qui ne disposaient d'aucun emploi de chef de travaux, qu'ils assurent un enseignement industriel ou tertiaire, en creant, a partir de la rentree 1990, un emploi de cette categorie, d'abord dans les sections industrielles. Cela etant, l'effort national, entrepris dans un contexte economique difficile, ne peut permettre de couvrir d'emblee tous les besoins, la satisfaction de ces derniers etant une oeuvre de longue haleine dont la realisation, pour etre entiere, doit s'etaler sur plusieurs exercices budgetaires.
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