Texte de la REPONSE :
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Reponse. - A la suite de la profanation du cimetiere israelite de Carpentras (Vaucluse), la direction centrale de la police judiciaire et le service regional de la police judiciaire de Montpellier ont ete conjointement saisis de l'enquete, par commission rogatoire du 11 mai 1990, delivree par le juge d'instruction designe, pres le tribunal de grande instance de Carpentras. L'enquete de voisinage permettait de recueillir de nombreux temoignages et d'etablir que la date de perpetration des faits devait se situer dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, entre 22 h 30 et 1 h 30. Sur place, il n'etait releve aucune trace papillaire, ni decouvert aucun outil. Toutefois, des empreintes de chaussures permettaient de determiner que les auteurs etaient au nombre de quatre. Differentes revendications sont parvenues dans les jours suivants aux services et aux organes de presse, mais aucun credit n'a pu etre accorde a ces manifestations. Les investigations conduites dans differents milieux a la suite de renseignements ou denonciations n'ont pas abouti a l'identification des auteurs. Plus de deux cents personnes ont ete entendues parmi lesquelles soixante-seize ont ete placees en garde a vue. C'est ains que pres d'un millier de proces-verbaux ont ete rediges. Le service regional de police judiciaire de Montpellier est toujours saisi de l'enquete, dans laquelle, malheureusement, aucun fait nouveau n'est apparu, recemment. L'honorable parlementaire peut etre assure que les services de police du ministere de l'interieur et de la securite publique demeurent sensibilises a cette douloureuse affaire.
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