Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Le groupe Air France possedait, a la fin du mois d'octobre 1992, six appareils (cinq Airbus A 300 et un Boeing B 727) retires de l'exploitation et stockes au sol. En depit d'une conjoncture defavorable, le groupe Air France a choisi de poursuivre la modernisation et la rationalisation de sa flotte. Ceci amene a retirer de l'exploitation un certain nombre d'appareils anciens, dont les couts d'exploitation deviennent prohibitifs au fur et a mesure de la constitution des flottes nouvelles. Mais l'impact de la crise actuelle du transport aerien et les difficultes que connaissent la plupart des compagnies aeriennes ont brutalement reduit les possibilites de revente de ces appareils anciens sur le marche de l'occasion, les capacites d'absorption de ce dernier etant depassees par le rythme de declassement des appareils. Aussi plusieurs des avions declasses se trouvent-ils actuellement sans repreneur. Air France a prefere stocker ces appareils plutot que de les maintenir en exploitation, ce qui aurait ete une solution economiquement plus couteuse. D'autres compagnies francaises ont suivi la meme demarche, notamment TAT, dont quatre F 28-100 declasses sont stockes en attendant leur eventuelle revente, ou Air Littoral (un Nord 262). La compagnie TAT a, par ailleurs, stocke depuis quelques mois trois Fokker 100, appareils neufs commandes en 1988, dont la societe n'a pas actuellement, compte tenu de la mauvaise conjoncture, l'usage sur son reseau, et dont elle ne pourrait se defaire sans d'importantes moins-values.
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