Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Le ministere du commerce et de l'artisanat est tres conscient de l'interet que revet pour les communes, notamment dans les villes de banlieue, l'existence de centres commerciaux, et du role qu'ils peuvent jouer en tant que lieux d'animation et de rencontre. La disparition dans ces centres de certains magasins et leur remplacement par des agences de service peuvent, de fait, etre prejudiciables a cette fonction conviviale et priver la clientele de dessertes de proximite appreciees. Il convient toutefois de relativiser les consequences possibles de tels changements, compte tenu des situations locales, qui doivent etre appreciees au cas par cas. Certaines de ces transformations resultent en effet d'un surdimensionnement initial du centre commercial dont la conception a ete trop ambitieuse eu egard a la zone de chalandise envisagee ; dans ce cas, le remplacement du commerce par une autre activite du secteur tertiaire peut permettre un reequilibrage du centre et, en favorisant sa viabilite, contribuer au maintien des autres magasins. On rappellera par ailleurs que dans le cadre de la circulaire du 5 decembre 1989 qui se propose d'associer dans une meme demarche developpement du commerce et de l'artisanat et developpement urbain, le ministere du commerce et de l'artisanat met en oeuvre une politique visant a promouvoir les operations partenariales associant les collectivites locales, les associations de commercants et les compagnies consulaires. Les projets retenus, qui peuvent beneficier du concours financier du ministere, doivent permettre aux entreprises commerciales d'adapter leurs activites aux besoins du marche, favoriser la modernisation des enseignes et des magasins et l'accueil des nouvelles implantations necessaires pour conforter l'offre marchande.
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